Le secteur de l’étiquette se transforme. C’est un étude lancée par FINAT, la Fédération internationale des fabricants et transformateurs d’adhésifs et thermocollants sur papiers et autres supports, qui met en lumière cette mutation. En effet, pour la première fois, les installations de presses numériques d’étiquettes outrepassent les installations conventionnelles. Une enquête semestrielle Finat Radar, qui donne lieu à un neuvième rapport. Les résultats de l’enquête démontrent également de nouvelles tendances dans le secteur de l’étiquette. Un grand tournant s’opère donc.

Les tendances émergentes cette année dans le secteur de l’étiquette

L’enquête lancée par FINAT révèle une première tendance, et non des moindres. Pour la première fois en 2017, les ventes de presses numériques d’étiquettes ont dépassé celles de presses conventionnelles en Europe. Une tendance qui devrait se confirmer, puisque près de la moitié des transformateurs membres de l’association envisagent des investissements dans une presse numérique sur l’année à venir.

Dans un second temps, l’enquête révèle trois segments en pleine croissance sur l’année écoulée. Les secteurs des boissons, de l’automobile, des biens de consommation durables, ainsi que les produits chimiques industriels sont les quatre secteurs affichant la plus forte croissance sur 2017. Les années précédentes, cette même enquête pointait l’alimentaire, les boissons, la santé et les cosmétiques comme principal secteur de croissance pour les transformateurs. Seul le secteur des boissons continue donc de sortir son épingle du jeu.

L’enquête FINAT démontre également les principaux critères d’importance pour les transformateurs. Et effet, plus du quart des transformateurs considèrent comme décisif la possibilité d’offrir des capacités numériques d’impression. Seulement 4% des transformateurs estiment cette capacité comme peu importante.

Outre le critère numérique, la faculté de proposer des adhésifs amovibles, des étiquettes à texte ou contenu étendu et des encres à faible migration sont des critères importants pour les utilisateurs finaux.

Enfin, l’étude met en lumière le coût véritable d’une presse numérique. EN 2017, près de 60% des presses numériques vendues sur le marché européen ont coûté entre 250 000 et 750 000 euros.

Un concours d’étiquettes pour booster le secteur

FINAT souhaite naturellement dynamiser le secteur de l’étiquette. En effet, les études récentes ont démontré combien il est compliqué pour le secteur de l’étiquette d’attirer du personnel qualifié et des jeunes professionnels. Et pour ce faire l’association internationale a lancé un concours d’étiquettes. Une initiative destinée à attirer les étudiants et les jeunes professionnels du secteur. Les compétences techniques et la créativité sont des atouts indispensables pour sortir son épingle du jeu.

Les inscriptions au concours ouvriront le 28 septembre 2018.Mais les gagnants du concours ne seront pas dévoilés avant septembre 2019, lors de Labelexpo Europe 2019, qui se tiendra à Bruxelles en Belgique.

Ce concours permet de souligner les évolutions du secteur de l’étiquette, ses mutations et les nouvelles technologies émergentes. Le projet fait du secteur de l’étiquette un secteur dynamique et séduisant pour les jeunes professionnels.

Des avancées concluantes sur un secteur qui nous prouve qu’il est loin d’être en perte de vitesse, grâce à des continuelles innovations.


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