La vente de livres - Agenda Afrique Actualités

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Selon le dernier rapport du Syndicat national de l’édition publié cet été 2016, l’édition de livres papier reste en tête des achats de biens culturels en France en 2015. Le bouquin est le plus recherché, très loin devant les jeux vidéos et la musique. Une bonne nouvelle dans cette époque du tout connecté…

« Il faut lire ! », martèle un personnage du comique Dany Boon dans l’un de ses sketches mythiques. De nombreuses fautes d’orthographes sont répertoriées dans les copies des élèves, les mails des professionnels ou les textos en langages SMS des adolescents. On ne sait plus écrire la langue de Molières ma petite dame…Les nouvelles technologies de l’information ont envahi le marché. Les livres électroniques et autres tablettes ont fait irruption dans le monde de l’édition, pour autant le livre n’est pas mort. Bien au contraire. L’édition de livres garde son leadership dans le monde culturel dans l’Hexagone. C’est ce qu’affirme en tout cas le Syndicat national de l’édition qui vient de publier, cet été 2016, sa dernière étude sur les ventes de biens culturels en France. Ce rapport est publié régulièrement par ce syndicat.

Édition de livres : croissance de 0.6%

En 2015, l’édition de livres affiche, pour la première fois depuis cinq longues années, une croissance de 0.6% en valeur et 3.5% en volume. Le chiffre d’affaires de ce secteur a atteint 2.667 milliards d’euros l’année dernière, contre 2,652 milliards d’euros en 2014. Le premier achat de biens culturels dans notre pays est donc le livre avec 53% de ventes. L’impression de livres en version papier dans le domaine de l’édition a donc encore de beaux jours devant elle. Les jeux vidéos et la musique suivent de très loin le bouquin.
Tout type de livres est concerné par cette évolution. L’impression de livres est d’une belle diversité. Les titres publiés sont en effet en augmentation de 8.6%, soit 436 millions d’exemplaires vendus en 2015. Le chiffre de livres qui avaient été vendus après avoir été imprimés était de 51 millions l’année précédente. Seul petit bémol, le tirage moyen global qui a chuté de 10.9% soit 5017 exemplaires en 2015 alors qu’il était de 5 628 exemplaires en 2014.

Catégories éditoriales : la littérature en tête

Dans le détail, cinq catégories se taillent la plus grosse part du lion. La littérature, avec 24%, arrive en tête des ventes de livres par catégorie éditoriale. Les livres jeunesse, avec 14 %, se classe en deuxième position devançant les livres pratiques (13 %), l’enseignement scolaire (11 %) et la bande dessinée (10 %).
L’édition de livres pour enfants reste le deuxième secteur éditorial dans l’Hexagone mais subit toujours un lourd impact financier, de l’ordre de 8 à 10% des coûts de la production selon l’étude du Syndicat national de l’édition. Cet écueil est dû aux tests de la directive Jouet concernant les propriétés chimiques des ouvrages, mais personne ne s’en plaindra toutefois. Dans une logique de développement durable et de santé pour tous, ce règlement permet de diminuer les impacts sanitaires sur l’homme et sur les plus jeunes d’entre nous.


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