L'imprimerie de labeur

Source : Margy Consultants

Les entreprises du secteur de l’imprimerie évoluent dans un climat compliqué en raison d’une forte concurrence, d’une conjoncture économique difficile et de la montée en puissance du digital. La situation économique difficile ainsi que la représentation importante de professionnels renforcent la concurrence dans l’imprimerie de labeur. Les entreprises recherchent en permanence à rentabiliser les investissements qu’elles font en appliquant des tarifs compétitifs afin d’augmenter leurs bénéfices.

Représentation des marchés dans l’imprimerie de labeur

Actuellement, on recense environ 3200 imprimeries de labeur sur tout le territoire français. C’est un peu moins que pour l’année 2016 et l’année 2015. On peut donc observer une baisse légère mais constante d’année en année. Les imprimeurs comptent aujourd’hui environ 41 000 salariés répartis sur l’ensemble des imprimeries de labeur.

Le marché des imprimés publicitaires non adressés continue de baisser, bien qu’il représente toujours la plus grande partie du chiffre d’affaire des imprimeurs et que les volumes restent les plus importants. Ce marché représente environ 30% du chiffre d’affaire de l’imprimerie de labeur. Les volumes d’imprimés administratifs et commerciaux personnalisés, ainsi que les annuaires, enregistrent également une baisse supplémentaire d’environ 1,4% par rapport à l’année 2016. Le marché de ce type d’imprimés représente toujours 20% du chiffre d’affaire du secteur de l’imprimerie de labeur. Du côté des impressions de presse que ce soit des magazines pour le grand public ou la presse gratuite, les chiffres se maintiennent globalement et le marché représente toujours environ 10% du chiffre d’affaire du secteur.

L’apparition du digital influence la politique marketing des imprimeurs :

La digitalisation exerce plusieurs nouvelles contraintes sur les professionnels de l’imprimerie. Cela impacte directement les investissements qui se trouvent être de plus en plus onéreux, en plus de rapidement devenir obsolètes. Ces contraintes pèsent actuellement sur l’ensemble des marchés de l’imprimerie de labeur et se répercutent donc immédiatement sur les volumes et les chiffres d’affaires de chaque marché. Face au développement du digital et la généralisation du e-commerce, chaque représentant des marchés recherche des solutions. Les imprimeries se mettent au numérique, et mettent en place des sites d’impression à la demande avec différentes propositions de graphismes et de personnalisations.

Que dit le rapport Regards sur les marchés de la Communication graphique en 2017 ?

Durant l’année 2016, les impressions dans les imprimeries enregistraient une baisse d’environ 3%. Dès le premier trimestre de l’année 2017, cette baisse de production des imprimés s’est poursuivie. Les marchés évoluent tous de façon différentes, à titre d’exemple le marché des impressions de livres reste stable, alors que le marché de l’imprimé publicitaire peine à se maintenir et est obligé de faire preuve d’invention. Pour cela ils approfondissent et soignent particulièrement leurs créations graphiques et leurs processus de fabrication. Ils œuvrent afin que la publicité puisse être perçue de façon évidente comme une complémentarité essentielle au digital. Bien que les volumes baissent, côté consommateur on apprécie toujours le format papier qui apporte une valeur ajoutée au support pour peu que celui-ci soit attrayant et innovant.

Les imprimeries sont donc en train d’évoluer et de se réinventer pour garder l’attention des annonceurs et de leur public, en rentrant progressivement dans l’ère du numérique.

Vous pouvez télécharger le rapport Regards sur les marchés de la Communication graphique


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